Ce que j’aime bien dans ma vie pleine de hauts et de bas, c’est que les hauts ont tendance à être très très hauts. Je peux passer des semaines à ne rien faire d’extraordinaire et à vivre d’amour et de nouilles instantanées en passant le plus clair de mon temps sous la couette, et d’un coup, tout change et je vis une journée hors du commun qui me refile de l’énergie et de quoi sourire pour les semaines de disette sociale à venir. Ce week-end, j’ai encore vécu un de ces très très hauts, et j’ai bien envie de vous le raconter.
Vendredi dernier, j’ai eu l’immense privilège de faire partie des +1 d’une amie invitée à découvrir le nouveau spectacle de Disneyland Paris, La Forêt de l’Enchantement.
En plus du spectacle, nous avons eu la chance de pouvoir passer une nuit au Disneyland Hotel et de profiter du parc pendant 24 heures avec nos jolis fastpass que le monde entier nous enviait (c’est faux, on a dû s’en servir trois fois en tout, il faisait tellement moche que les temps d’attente étaient relativement réduits dans la majorité des attractions).
C’était la cinquième fois que j’allais à Disneyland Paris, sachant que les deux fois précédentes j’avais déjà été embarquée par des membres du même groupe de potes et qu’avant ça c’était grâce à ma meilleure amie qui était tout bonnement scandalisée que je n’y aie jamais foutu les pieds et qui a voulu m’aider à y remédier. J’y ai passé ma première journée à 16 ans, et j’avais pris soin d’associer mon regard d’enfant émerveillé à mon jean troué et mes énormes New Rock.
Preuve n°1
Preuve n°2
Ça reste encore une des plus belles journées de ma vie (Chloé, si tu me lis, merci encore pour ce beau cadeau, douze ans plus tard j’en souris toujours).
Mais cette fois, c’était encore autre chose. Comme je l’ai dit vendredi, j’ai rayé un élément de ma bucket list sans savoir qu’il s’y trouvait (c’est la meilleure sensation du monde).
Qu’est-ce que ça change, un séjour au Disneyland Hotel ?
C’est super intéressant notamment quand tu arrives en Clio sur le parking et que tu vois la petite bagnole de ton pote entourée de BMW, d’Audi, de Porsche et de mercos – tu te sens comme un pouilleux qui infiltre le château de Versailles, c’est glorieux comme sensation. Tu sais très bien que sans cette invitation tu n’aurais jamais eu le privilège de séjourner dans une chambre du Disneyland Hotel et de profiter de tous ses avantages, donc tu kiffes encore plus, parce qu’il n’y a pas de trou sur ton compte en banque mais que le plaisir reste le même que si tu avais payé.
Du coup, on se devait d’en tirer le plus d’expériences possibles – et c’est pour ça qu’on a foncé à la piscine/jacuzzi/sauna/hammam à peine nos petits baluchons jetés sur les lits.
On va pas se mentir, hein, c’était mortel. On aurait clairement dû attendre l’heure du dîner des enfants pour y aller et ainsi éviter cris et éclaboussures dans la gueule, mais je ne vais pas vous faire l’affront de me plaindre.
C’était aussi l’occasion de découvrir le spectacle Disney Dreams pour la première fois de ma vie, que j’ai dévoré des yeux avec la mâchoire qui traînait au sol tellement c’était impressionnant. Les projections, les feux d’artifices, les jets d’eau, les boules de feu… c’était hallucinant. Impossible de ne pas retomber complètement en enfance devant un tel show. J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais.
Côté bouffe, on a également eu droit au traitement royal puisque notre séjour a été jalonné de buffets à volonté prévus spécialement pour les invités du parc – et ça a été l’occasion de nouer des liens très forts avec Rafiki, venu nous rendre visite pendant le dîner.
Une fois de retour à l’hôtel, nous sommes allés nous payer quelques cocktails au bar Fantasia, mais pas avant de se taper une petite joute à coups de badges dans la chambre, parce que nous sommes clairement des adultes très matures.
Et au petit matin, Rafiki a vite été remplacé par Mickey qui avait été envoyé pour accueillir tout ce petit monde lors du petit déjeuner de samedi et nous permettre ainsi d’immortaliser nos visages ravis mais très fatigués. (et encore, je devrais pas trop la ramener parce que j’ai empêché tout le monde de dormir avec mes ronflements de bûcheronne).
La journée de samedi s’est déroulée sous le signe de la bonne grosse pluie dans ta gueule qui vient mouiller tes os et ton âme, mais ça n’a rien gâché à notre bonheur parce que la pluie à Disney, c’est quand même autre chose que la pluie au bureau. Après quelques attractions et une dernière collation au bar de l’hôtel, nous avons rassemblé nos petites affaires et nous avons repris la route vers nos lits, avec des souvenirs plein la tête.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri sur 24 heures et j’aimerais ne jamais oublier ce moment qui m’a apporté la petite bouffée d’air frais et de détente dont j’avais vraiment, vraiment besoin.