Cette semaine, j’ai reçu mon tout premier contrat d’édition. Un vrai de vrai, d’une vraie maison d’édition que je connais depuis toujours, pour un projet qui me tient énormément à coeur et que je suis extrêmement heureuse de pouvoir présenter au monde.
Dans trois jours, j’aurai 29 ans. Ce qui veut dire que j’ai atteint l’objectif que je me suis fixé quand j’avais quelque chose comme 7 ou 8 ans : écrire un livre avant mes 30 ans. J’en ai rêvé, depuis 20 ans, j’y ai pensé presque tous les jours, j’ai cherché tous les moyens d’y arriver, me précipitant parfois un peu trop en misant toutes mes billes sur des projets qui étaient loin d’être assez mûrs – me mettant un peu en danger aussi, en plaquant tout pour me consacrer à cet objectif, quitte à vivre dans une instabilité totale. Mais ça a fini par payer.
J’ai bossé, je me suis rendue visible, je me suis forcée à aller au bout de certains projets, de certaines idées, et ça a fini par attirer l’oeil des bonnes personnes. Et si tout se passe comme prévu, si je gère mon ascension, le deuxième contrat ne devrait pas mettre trop de temps à me tomber sur les genoux.
Mais un contrat n’est pas une garantie, ce n’est qu’un barreau de la longue échelle qu’il me reste encore à grimper. Ce n’est pas parce que c’est signé que je peux déjà visualiser mon livre dans les rayons de la Fnac et sur vos étagères personnelles. Encore faut-il l’écrire, tenir ma promesse, aller jusqu’au bout et produire un contenu satisfaisant – pour moi, pour mon éditeur, pour ses boss, pour la presse, et pour vous, le public.
Je n’en suis qu’au début, mais je suis extraordinairement excitée. J’écris un livre (en vrai, j’en écris deux, mais je vous en dirai plus là-dessus bientôt, promis). Un vrai de vrai. Un livre dont je serai fière, qui marquera un tournant important dans ma carrière si je m’en sors bien. Un livre qui me permettra de dire que je suis auteure quand on me demandera ce que je fais, mais sans bégayer cette fois. Sans me justifier, sans me rattraper.
Les rêves se réalisent, si on bosse suffisamment pour leur préparer un terrain propice à l’atterrissage. Ça prend souvent plus de temps que ce qu’on aurait imaginé, c’est pénible et frustrant et on passe beaucoup de temps à vouloir jeter l’éponge et tout abandonner, mais si on s’accroche suffisamment longtemps, ça peut finir par payer.
Maintenant, y a plus qu’à, comme on dit. J’ai pas loin d’un an pour arriver au bout de ce projet, donc il va falloir s’armer de patience (de mon côté comme du vôtre), mais je suis lancée. Je fais chauffer les moteurs, et je me lance dans cette aventure éreintante mais, on l’espère, terriblement gratifiante à l’arrivée, pour vous donner le meilleur de moi-même dans les projets qui arrivent.
Restez dans le coin, j’aurai peut-être une seconde annonce à faire bientôt…
Wow bravo!
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Très bonne nouvelle ! Je te souhaite de prendre beaucoup de plaisir et une grande réussite…
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C’est tellement chouette de lire ça bravo ! Ca fait aussi toujours du bien : le « rêve » n’est pas inaccessible. Bon courage pour la confection de ce projet, on sera patient-e-s 😉
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BRAVO!!!!!
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Félicitation
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Félicitations !
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